Ounsi El Hage est décédé il y a deux ans après une longue maladie qui la maintenu dans lincapacité de rassembler lui-même ses textes inédits et de les structurer en vue de leur publication. Il confie cette tâche à sa fille Nada El Hage poète et journaliste en lui demandant de sen charger après sa disparition. La fille sest acquittée de la mission. Et dans la préface de cet ouvrage posthume publié à loccasion de la commémoration de la mort dOunsi El Hage en 2014 Nada El Hage révèle quavec le manuscrit inédit légué par son père elle a vécu « une expérience de vie après la vie. Je pensais lavoir perdu je lai retrouvé encore plus proche de moi quauparavant ». Le poète et journaliste qui a été le fer de lance du renouveau de la poésie arabe et lun des initiateurs de lémancipation de la culture arabe nous livre dans Kâna hâza sahwann (Cela fut par inadvertance) et « comme à son insu » des fragments et morceaux dune âme désespérément possédée par lamour et la liberté rassemblés en chapitres qui parlent de métaphysique et de religion dart et de musique damour déthique de littérature... à la manière inimitable de ses Khawâtem (Anneaux) son ouvrage en deux tomes daphorismes et de réflexions philosophiques.